Les prix du pétrole se sont stabilisés, l'hystérie iranienne liée au programme nucléaire ayant été freinée par les problèmes plus graves de la croissance économique mondiale et, partant, de la demande de pétrole. Les contrats à terme de fourniture de pétrole brut Brent se négociaient à 64,22 dollars le baril. Le pétrole américain WTI se négociait à 57,49 dollars le baril. L'Iran a menacé lundi de reprendre l'enrichissement d'uranium, ce qui porte atteinte à l'accord nucléaire de 2015, que Washington a refusé. Donald Trump a imposé des sanctions à l'Iran, qui a accepté de limiter son programme nucléaire en vertu d'un accord avec les grandes puissances mondiales. Dimanche dernier, le président américain a lancé un autre avertissement à l'Iran. «Ils feraient mieux de faire attention», a déclaré le dirigeant américain. Néanmoins, l'escalade du conflit ne pourrait pas donner une impulsion à l'augmentation de la valeur de l'or noir. Les prix du pétrole sont toujours sous la pression des préoccupations concernant la demande. «Le fait que le marché réagisse si mal à la situation de tension qui règne au Moyen-Orient est le reflet d'un marché très bien sécurisé dans son ensemble», ont noté des experts de SEB. La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a éclipsé les perspectives de croissance économique mondiale et, partant, la demande de pétrole. Le taux de croissance de l'économie mondiale reste au centre de l'attention de l'ensemble du marché.