Résumant les résultats intermédiaires de la pandémie, beaucoup sont principalement occupés à calculer leurs propres pertes financières. Si pour la majorité la pénurie de 20 milliards de dollars est quelque chose d'inimaginable, alors pour Royal Dutch Shell, c'est «un mardi normal». Si vous êtes un géant, vos pertes sont géantes.

Ce grand producteur mondial de pétrole a «raté» 18,1 milliards de dollars au deuxième trimestre. Le coronavirus a réduit les bénéfices de l'entreprise de 82%. Des restrictions à grande échelle dans le monde ont considérablement réduit la consommation de pétrole, la baisse de la demande a immédiatement affecté son coût. Le plus triste dans toute cette histoire est le manque de perspectives et, par conséquent, la fin tragique de l'année. Selon les prévisions, cette année, le prix moyen du Brent ne sera que de 30 dollars le baril, 40 dollars en 2021 et 50 dollars en 2022. L '«âge d'or» des travailleurs du pétrole touche à sa fin, on peut maintenant oublier le pétrole à 150 dollars le baril pour longtemps, Shell s'attend à des prix bas du pétrole et du gaz pour au moins les 30 prochaines années. Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que la société ait décidé de réduire les paiements aux actionnaires, même si c'était la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le rapport financier a eu un impact immédiat sur la valeur des actions Shell, qui a chuté de près de 2% après sa publication.