Les États-Unis n'hésiteront pas à imposer de nouvelles sanctions à la Chine si nécessaire, et ne prêteront pas attention aux mesures de rétorsion. Car les Chinois doivent payer pour le fait qu'ils violent les normes internationales. C'est avec cette attitude que la sous-secrétaire d'État américaine Wendy Sherman a été envoyée à l'Empire Céleste pour des entretiens.

En fait, Joe Biden a envoyé Sherman en éclaireur pour découvrir les perspectives du sommet. Quoi qu'il en soit, ce voyage marquait la première visite de la nouvelle administration américaine en Chine. Des négociations ont eu lieu les 25 et 26 juillet, des conclusions devraient être tirées.

« Si les États-Unis n'apprennent pas à vivre avec d'autres pays sur un pied d'égalité, nous avons, avec la communauté internationale, la responsabilité de leur donner une bonne leçon. C'est ainsi qu'ont été accueillis les invités américains. Il est peu probable que dans la suite de la rencontre, les Chinois se soient montrés timides dans les expressions.

La Chine se comporte durement, mais pourquoi pas ? Les Chinois se méfiaient de Donald Trump, car ils ne comprenaient pas très bien qui était ce milliardaire, qui a pris inopinément la présidence des États-Unis. Les paroles et les actions de Trump ont parfois défié toute explication, ce n'était pas facile à comprendre et à prévoir. Mais Joe Biden est très bien étudié par la Chine depuis longtemps.

Biden lui-même aime parler de sa connaissance de Xi Jinping et du nombre de réunions en face à face qu'il a eues avec lui à l'époque où tous deux étaient vice-présidents. Cependant, la vieille connaissance n'est pas pressée de rencontrer Biden, mais elle a rencontré Trump littéralement deux mois après sa nomination, violant le protocole. C'était au tour de l'Amérique de se rendre en Chine.

Xi n'ira pas aux États-Unis, bien que ce soit maintenant son tour. Pas nécessaire. Biden s'abstiendra également. D'ailleurs, personne ne l'invite. Ce qui reste, c'est une réunion en territoire neutre - à un sommet. Le plus proche sera à Rome fin octobre.

Pour le moment, la Chine se sent confiante et, à en juger par le ton des négociateurs chinois, énervera encore l'Amérique.