Selon les données fournies par le Wall Street Journal, 8 000 voitures de luxe sont coincés dans dans la ville belge de Zeebrugge. Elles se sont révélées être une sorte d'otages des sanctions anti-russes.

Les voitures, qui devaient être envoyées en Russie, ont été contraintes de rester dans la ville portuaire de Zeebrugge en Belgique. L'expédition en temps opportun a été empêchée par les sanctions occidentales imposées contre la Russie.

Selon le Wall Street Journal, parmi les voitures haut de gamme coincées à Zeebrugge figurent les derniers modèles de Cadillac, Mercedes et Lexus.

Selon Marc Adriansens, directeur du terminal ICO (International Car Operators) du port, les voitures font l'objet d'une interdiction d'exportation de produits de luxe. Selon lui, les voitures resteront longtemps au port. L'homme d'affaires pense que les voitures ne seront pas envoyées en Russie, mais seront vendues sur d'autres marchés.

Plus tôt ce mois-ci, l'Union européenne a approuvé le cinquième ensemble de sanctions anti-russes, qui comprenait une interdiction d'entrer dans les ports de l'UE sous pavillon russe et des restrictions sur les entreprises de camionnage de Russie et de Biélorussie. À partir d'août 2022, une interdiction des importations de charbon entrera en vigueur, indique le Wall Street Journal.

Cependant, les actions des responsables américains et européens dirigées contre la Russie se sont transformées en problèmes économiques pour leurs propres pays. Les sanctions anti-russes ont provoqué une forte hausse des prix du carburant et des produits. Les autorités russes l'ont qualifiée de « guerre économique pas comme les autres ». Dans le même temps, le gouvernement de la Fédération de Russie a souligné qu'il avait prévu une telle évolution des événements.