Pour la première fois, les dirigeants des deux pays - Joseph Staline, président du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS (Sovnarkom), et Franklin Roosevelt, président des États-Unis - se sont rencontrés lors d'une conférence des chefs de gouvernement des trois puissances alliées de la coalition anti-hitlérienne, qui s'est tenue à Téhéran en novembre-décembre 1943. En plus de ces dirigeants, le premier ministre britannique, Winston Churchill, y a participé. La prochaine rencontre dans le même format a eu lieu deux ans plus tard à Yalta, et quelques mois plus tard – à Potsdam en Allemagne, bien que lors de la dernière réunion, les États-Unis étaient déjà représentés par Harry Truman.
La première réunion bilatérale entre les dirigeants de l'URSS et des États-Unis s'est produite alors que les pays qu'ils dirigeaient étaient en fait dans un état de «guerre froide». En 1959, le président du gouvernement soviétique, Nikita Khrouchtchev, a rendu une visite officielle aux États-Unis, au cours de laquelle il a rencontré quatre fois le président américain Dwight Eisenhower. Cependant, les négociations sur pratiquement tous les sujets abordés lors de la visite du dirigeant de l'URSS aux États-Unis en Amérique du Nord, y compris les relations commerciales et économiques de Moscou et de Washington, se sont révélées infructueuses.
John Kennedy est un autre président des États-Unis, avec lequel Nikita Khrouchtchev a eu l'occasion de se rencontrer. Cela s'est passé en 1961 à Vienne, six mois seulement après l'entrée en fonction de ce dernier à la tête de la Maison-Blanche. On sait que cette réunion a eu lieu à l'initiative de la partie soviétique. Khrouchtchev espérait probablement que Kennedy serait plus coopératif et docile que son prédécesseur et que l'URSS parviendrait à résoudre un certain nombre de questions de politique étrangère liées, en particulier, à la crise de Berlin. Cependant, le président américain a préféré maintenir le statu quo et, deux mois après cette réunion, le fameux mur de Berlin a été érigé dans la capitale allemande.
Une nouvelle réunion des dirigeants américains et soviétiques n'a eu lieu qu'après plus de 10 ans. En 1972, le président américain Richard Nixon a effectué une visite historique à Moscou, où il a rencontré le chef de l'État soviétique Leonid Brejnev pour signer des Traités sur la limitation des systèmes de défense antimissile et sur la réduction des armes stratégiques. Au cours des prochaines années, les tensions entre les États-Unis et l'URSS ont diminué. Après l'invasion des troupes soviétiques en Afghanistan, en décembre 1979, les contacts à haut niveau entre eux ont été à nouveau réduits.
Mikhail Gorbatchev, arrivé au pouvoir en URSS au milieu des années 1980, dès le début a pris le cap pour améliorer les relations avec les États-Unis. En 1985, le premier sommet américano-soviétique en six ans s'est tenu à Genève, où le secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique (CCPCUS) a rencontré le chef de la maison Blanche, Ronald Reagan. On sait qu'à cette époque-là, il y avait une certaine compréhension mutuelle entre les dirigeants des deux pays et que l'accent mis sur le dialogue permettait de tenir des réunions bilatérales chaque année.
En décembre 1989, sur l'île de Malte, Mikhail Gorbatchev a déjà rencontré le prochain président des État-Unis, George H.W. Bush père. «Le monde quitte une époque pour entrer dans une nouvelle époque. Nous sommes au début d’une longue route vers une ère de paix durable. Les menaces d’emploi de la force, la méfiance, les combats psychologiques et idéologiques devraient tous appartenir au passé. J’ai assuré le président Bush que je ne vais jamais lancer une guerre chaude contre les Etats-Unis», a déclaré le dirigeant soviétique à l'issue des négociations.
Une nouvelle ère est vraiment arrivée. En 1991, l'effondrement de l'URSS s'est produit, et en 1992, à Camp David (aux États-Unis), le président russe, Boris Eltsine, et le chef de la Maison Blanche, George H. W. Bush père, ont signé une déclaration commune, déclarant officiellement la fin de la «guerre froide».
En 1993, Bill Clinton a pris ses fonctions de président des États-Unis. Sa première rencontre avec Boris Eltsine a eu lieu en avril de la même année à Vancouver (Canada). Dès la première rencontre, les deux dirigeants ont développé une relation chaleureuse. On sait qu'ils ne s'appelaient pas autrement que «mon ami Boris» et «mon ami Bill». Au total, Eltsine et Clinton se sont rencontrés 17 fois.
En juin 2000, Bill Clinton s'est rendu à Moscou, où il a rencontré pour la première fois le nouveau président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, qui a suggéré que le président de la Maison Blanche envisage même la possibilité d’une adhésion de la Russie à l’OTAN.
En 2001, George Bush Junior est devenu chef du bureau ovale. Il a rencontré Vladimir Poutine en juin de la même année à Ljubljana, la capitale slovène. «C'était une conversation extrêmement ouverte et très intéressante pour moi», avait alors déclaré le dirigeant russe. Pendant 8 ans au pouvoir, Poutine et Bush ont battu avec confiance le record de rencontres personnelles établi par leurs prédécesseurs. Ils se sont donc réunis 27 fois au cours de leur présidence.
En juillet 2009, le prochain président américain, Barack Obama, est arrivé à Moscou pour la première fois pour une visite officielle, où il a rencontré son homologue russe, Dmitry Medvedev. «Nous pensons qu'il y a une excellente occasion de mettre les relations américano-russes sur une base plus solide», a déclaré B. Obama à l'époque. Cependant, dans les années qui ont suivi, les relations entre les deux pays se sont devenues tendues et se sont détériorées encore plus en raison de l'entrée de la Crimée en Russie.
Le 16 juillet 2018, le premier sommet bilatéral des présidentsde la Russie et des États-Unis, Vladimir Poutine et Donald Trump, s'est tenu à Helsinki en neuf dernières années. Le chef de la Maison-Blanche a salué la rencontre avec son homologue russe, la qualifiant de grand succès. En outre, il a déclaré que Moscou et Washington devraient trouver une opportunité de coopération. Vladimir Poutine a noté à son tour que les parties avaient discuté presque tous les aspects des relations bilatérales et avaient même conclu des accords concrets sur certaines questions de l'agenda international. La prochaine réunion des dirigeants des deux pays pourrait avoir lieu cet automne à Washington. On sait que les négociations sont déjà en cours.
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