Selon les analystes, le Parlement français a défié les États-Unis en adoptant un nouveau projet de loi visant à taxer les grandes entreprises technologiques internationales, avec un chiffre d'affaires annuel de plus de 750 millions d'euros. Il convient de noter que les 25 millions d'euros inclus dans ce montant ont été gagnés par des hommes d'affaires en France. Selon les calculs des économistes, cette taxe numérique devrait rapporter 400 millions d'euros au Trésor français. Toutefois, l'introduction de la nouvelle loi peut accroître les tensions entre Washington et l'Union européenne, préviennent les analystes. Les géants américains de la technologie tels que Google, Apple et Facebook sont soumis à la nouvelle loi.

Selon les autorités françaises, elles sont prêtes à abolir la taxe si une mesure similaire prise par les États-Unis est acceptée au niveau international. Sinon, un déséquilibre fiscal se produit lorsque les taxes des entreprises opérant et s'installant dans un autre pays retournent dans leur pays d'origine. Des projets de loi comme le document français sont en cours de préparation par des pays tels que le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Italie et l'Autriche. En cas d'introduction de la taxe numérique dans l'ensemble de l'Union européenne, le Trésor européen recevra environ 5 milliards d'euros par an. Cependant, cette décision devrait être soutenue par tous les États membres de l'UE.

Des représentants de l'administration américaine, dirigés par Donald Trump, entameront une enquête économique afin de déterminer la nécessité d'introduire cette nouvelle taxe. Rappelons que la question de la réglementation internationale de la taxation numérique avait déjà été soulevée, mais qu'il n'y avait pas de décision finale.