Le niveau de 1 800 $ est encore insaisissable pour l'or. Vendredi dernier, l'actif a réussi à le franchir, mais la séance s'est terminée en dessous de cette barre. Aujourd'hui, le combattant jaune est à nouveau à l'offensive.

À la fin de la semaine dernière, l'or a fortement augmenté. Le plus haut de la séance de vendredi était la barre des 1 815,50 $. Cependant, le métal précieux n'a pas pu prendre pied au sommet. À la clôture de la session, le prix du lingot est tombé sous la barre des 1 800 $ et s'élevait à 1 796,30 $.

Malgré la baisse décevante de la journée, l'or a clôturé en territoire positif. Par rapport à jeudi, lorsque l'actif a glissé de 0,2%, vendredi, il a gagné 0,8%, soit 14,40 $, ce qui l'a aidé à réaliser un gain hebdomadaire de 1,6%. Le métal jaune n'a pas montré une dynamique aussi significative depuis fin août.

À la suite de la dernière période de sept jours, le prix de l'argent a également augmenté. Son gain vendredi était de 1,2%, et le gain hebdomadaire était de 4,7%, ce qui est le meilleur indicateur de l'actif depuis début mai.

Les analystes attribuent la hausse significative des métaux précieux vendredi à la baisse du dollar et au rendement des bons du Trésor américain. Le 22 octobre, l'indice dollar a chuté de 0,1% contre ses principaux concurrents, et le rendement des obligations a plongé à 1,659%, alors que la veille il était de 1,674%.

- Maintenant, le coût des métaux est soutenu par les préoccupations inflationnistes, - a déclaré l'analyste Chintan Karnani. - Le problème de la hausse des prix est de nature mondiale. La banque centrale de Russie a déjà augmenté ses taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation. Et au cours des 2 prochaines semaines, les réunions seront organisées par la Banque d'Angleterre, la BCE, la Banque du Japon et la Réserve fédérale américaine.

Quant au régulateur américain, l'expert ne s'attend pas à des surprises de sa part dans un avenir proche, compte tenu du discours du chef de la Réserve fédérale vendredi. Jerome Powell a clarifié autant que possible la position de la banque centrale sur l'inflation, la réduction des achats d'obligations et la hausse des taux d'intérêt.

Le président de la Fed a déclaré que l'inflation américaine pourrait baisser l'année prochaine alors que les pressions de la pandémie de COVID-19 s'atténuent. Il a également précisé que la banque centrale est prête à commencer à réduire les achats mensuels d'actifs, alors que le moment de relever les taux d'intérêt n'est pas encore venu.

La perspective que le régulateur américain commencera bientôt à réduire les achats d'obligations a eu un impact négatif sur le prix de l'or vendredi. Après la publication des commentaires de J. Powell, les cours ont glissé d'un pic intrajournalier et sont tombés en dessous de 1 800 $.

Néanmoins, le grimpeur jaune commence sa nouvelle semaine de travail par un mouvement ascendant. L'actif se rapproche à nouveau du niveau clé, se renforçant dans un contexte d'affaiblissement du dollar. Ainsi, au moment de la préparation du matériel, l'indice de la devise américaine a baissé de 0,12%, à 93,53 points.

Les experts notent que maintenant le billet vert perd sa domination, car les investisseurs s'attendent à une hausse des taux plus rapide dans les autres devises. Cette semaine, l'attention des traders se concentre sur les réunions de la Banque du Japon et de la BCE, qui se tiendront jeudi.

En outre, les prix de l'or lundi reçoivent le soutien des inquiétudes, reprises en raison de l'augmentation de l'incidence du coronavirus en Europe et en Asie. Une augmentation du sentiment de panique augmente généralement l'appétit des traders pour les actifs défensifs comme l'or.

Dans la matinée, le prix du lingot est passé à 1 799,8 $. Par rapport à vendredi, le métal jaune a progressé de 3,5$, soit 0,19%. Dans le même temps, l'argent a également montré une dynamique positive. Ses cotations ont augmenté de 0,46% à 24,562 $.